Skip to main content

La Méditation de pleine conscience se déroulent via zoom. Les retraites méditatives se font dans des lieux privilègiés entourés de nature.
Les Formations en milieu hospitalier et médico-social sur PACA.

Nous avons 23 invités et aucun membre en ligne

La communication verbale et non-verbale

communication verbale et non verbaleCNV - Communication non violente

 

Comment l'écoute " sensible " favorise la relation de soin et la dynamique d'équipe ?

 

 

 

Les auxiliaires de vie et les aides à domicile sont chargées d’aider les personnes en difficulté, malades ou dépendantes. Elles leur permettent d’accomplir les tâches et activités de la vie quotidienne et peuvent être amenées à faire leur toilette, les habiller et les alimenter. Les aides à domiciles participent aussi au ménage. Elles représentent également pour les bénéficiaires un soutien moral dans la vie de tous jours et les aident ainsi à ne pas s’enfoncer dans une situation d’isolement.

En soi, ce qui vient d’être énoncé parait simple et relativement facile, néanmoins dans ce type de situation, la réalité des relations humaines est tout autre. En effet, intervenir de façon régulière à domicile signifie partager l’intimité de la personne.
De ce fait la relation devient complexe lorsque les processus psychologiques de transfert et contre transfert entrent en action, les mécanismes de défense apparaissent et les habitudes émotionnelles s’installent. Nous savons que les personnes âgées fonctionnent parfois dans des mécaniques relationnelles compliquées.

La relation d’aide intègre dans sa formulation deux paramètres essentiels à sa définition, à savoir « relation » et « aide ».
Dans le cadre des aides à domicile et des auxiliaires de vie, la relation est une aide en ce sens que l’attitude de l’aidant peut, en soi, être soutenante en induisant un lien de confiance qui facilite la prise en charge globale.

Dans les métiers relatifs aux soins et à l’accompagnement, la relation d’aide est le fondement de la communication qui s’établit avec la personne prise en charge. De même, une bonne communication vient nourrir la relation d’aide. Dans cette démarche l’aidant apprend à observer ses propres comportements pour en suite les analyser et comprendre de quelle façon sa qualité de présence induit un certain type de communication. Ecoute, observation, compréhension et non jugement sont les quatre piliers du « lien d’humanité » nécessaire à une « relation facilitante », à domicile comme dans un cadre institutionnel.

La communication verbale se travaille en mettant l’accent sur la place de l’écoute dans le dialogue, la communication non verbale s’appuie sur l’observation et l’expression par le biais du regard et du toucher. Tout ceci sur la base d’une bienveillance inconditionnelle.


Le toucher détentetoucher apprentissage techniques

Utiliser le toucher détente dans une relation de soins nécessite une connaissance technique de cette pratique ainsi que la compréhension des mécanismes émotionnels liés au toucher.
Pour « être » dans une communication et un toucher « juste », il convient de développer un sensibilité d’écoute à la fois émotionnelle, tactile, technique et intuitive. Ceci permet de répondre aux besoins du bénéficiaire et de la famille: « proposer sans imposer ».
Tout contenu notionnel est d’abord expérimenté puis analysé de façon à favoriser la confiance dans le savoir naturel de chacun. Il ne s’agit pas pour les participants de faire « comme » mais d’expérimenter, de ressentir une « communication et un toucher juste » en fonction de ce qui ils sont, de ce qu’ils savent déjà faire et des besoins du bénéficiaire.

Conditions de réalisation de la formation : une vaste salle permettant des déplacements est souhaitable. Les personnes sont invitées à venir habillées dans une tenue souple pour favoriser les exercices respiratoires, de centrage, d’ancrage et de toucher dans une approche ludique.


Développer un « savoir être » et un « savoir faire »
avec les personnes dépendantes

savoir etreAu cours de ces 2 jours, les participants prennent conscience de l’importance du rôle pilier que revêt leur métier.

La reconnaissance de leur responsabilité leur permet de prendre du recul par rapport aux multiples difficultés relationnelles qu’ils peuvent rencontrer.
Cette formation a pour but de leur permettre de développer un « savoir être » et un « savoir faire » en s’appuyant à la fois sur un jugement clinique indispensable et en développant une qualité d’écoute et de toucher sensible.

Les règles essentielles de communication présentées sous forme de repères, mettent l’accent sur les modalités de communication selon les divers types de situation et de caractéristiques en gérontologie.


Nous abordons les principes de l’empathie, de la congruence et de l’attention positive inconditionnelle.

  • En développant l’écoute authentique de soi et de l’autre les stagiaires sauront désamorcer les jeux de pouvoir, néfastes à l’autonomisation et à la responsabilisation du bénéficiaire.
  • En comprenant les enjeux émotionnels de la relation et les processus de transfert et contre transfert, les participants apprennent, lorsque c’est le cas à utiliser le temps et l’espace de façon à prendre le recul nécessaire face aux comportements réactifs, parfois même agressifs des bénéficiaires.
  • Les aidants apprennent à reconnaître leurs propres émotions sans s’identifier au jeu émotionnel. Ils reconnaissent aussi que le comportement autoritaire et/ou agressif est du au principe de projection de la souffrance et ne s’appuie pas sur une réalité fondée.
  • Les exercices de respiration en conscience favorisent le centrage, l’ancrage et la libération des mécanismes émotionnels parasites. Ils permettent de Demeurer présent dans la bienveillance de l’autre unie à l’estime de soi.
  • Une large place est donnée à l’apprentissage et l’approfondissement des techniques de « Toucher relationnel », ainsi que la place, la qualité et le pouvoir sécurisant du toucher dans les processus de communication non verbale.
  • Enfin une bonne communication permet aussi de se relier plus aisément avec les personnes ressources telles que les responsables hiérarchiques, la famille, le médecin généraliste, l’infirmière et les différents intervenants au domicile.

Une méthode ludique pour se former

La présentation du groupe s’élabore sur la base d’exercices ludiques de communication. Cela permet à la fois de lever les mécanismes d’inhibition et de se retrouver immédiatement au cœur de la relation.

  • Il y a une constante alternance entre les exercices pratiques, le temps d’analyse et l’espace d’expression de chacun.
  • Les temps de partage autours d’étude de cas permettent de s’approcher au plus prés des problématiques et des besoins de chacun.
  • Un diaporama en image rappelle les principes de l’accompagnement et de la relation d’aide.
  • Sur la base des 10 questions que se pose Carl Rogers à propos de la relation d’aide, un temps de réflexion de groupe invite chacun à s’exprimer.
  • Les jeux de rôles favorisent une compréhension directe en utilisant le ressenti plutôt que le support mental.
  • L’approche expérientielle permet aux participants de comprendre et d’intégrer l’union du « Savoir faire » et du « Savoir être ».
  • Des temps d’exercices respiratoires ponctuent le début et la fin de journée ainsi que les reprises après les temps de pause. Cette régularité induit une appropriation naturelle de cet outil à la fois simple et puissant pour désamorcer l’implication émotionnelle.
  • Au cours d’exercices pratiques et ludiques, les participants développent l’écoute de soi et de l’autre ainsi que le respect de la « juste distance » inhérent à une intimité dite « de proximité ». l’accent est mis sur l’importance de la parole, du silence, du regard, et du toucher.

Cette approche se développe grâce à des exercices ludiques qui permettent d’apprendre sans s’ennuyer.


Programme d’une formation à la communication verbale et non verbale >>

 

Les auxiliaires de vie et les aides à domicile

prevention de l epuissement professionelLa Formation

Les auxiliaires de vie et les aides à domicile sont chargées d’aider les personnes en difficulté, malades ou dépendantes. Elles leur permettent d’accomplir les tâches et activités de la vie quotidienne et peuvent être amenées à faire leur toilette, les habiller et les alimenter. Elles représentent également pour les bénéficiaires un soutien moral dans la vie de tous jours et les aident ainsi à ne pas s’enfoncer dans une situation d’isolement.

En soi, ce qui vient d’être énoncé parait simple et relativement facile, néanmoins la réalité des relations humaines est tout autre car intervenir de façon régulière à domicile signifie partager l’intimité de la personne. Hors, les processus psychologiques de transfert et contre transfert entrent en action, les habitudes émotionnelle s’installent et nous savons que les personnes âgées fonctionnent parfois dans des mécaniques relationnelles compliquées.

Ce métier de contact requiert donc une bonne condition physique, des qualités humaines d’écoute, de patience et de vigilance ainsi qu’un esprit d’initiative pour faire face aux situations d’imprévu, parfois même d’urgence.


 

Savoir communiquer en milieu hospitalier

violence en milieu hospitalier

l'Hôpital, un lieu où la charge émotionnelle est amplifiée

Les patients et leurs proches sont confrontés à la douleur physique, la souffrance psychique, l’anxiété, l’angoisse, la perte de repère, l’absence d’intimité …
Les soignants sont contraints à la répétition des taches, la difficulté des actes, le manque de temps, les réunions qui se surajoutent au reste …

L’hôpital est un lieu de soins et d’espoir où les vies se côtoient, se rencontrent, se confient l’une à l’autre. Le plus souvent, elles se donnent assistance, mais parfois, elles s’affrontent, elles se jaugent, se jugent dans la mesure comme la démesure. Dr Michel MORICEAU (membre du comité de la SFAP).


Une relation « soignant-soigné », complexe

De ce fait, la relation « soignant-soigné » doit être étudiée, comprise et transformée si nécessaire. Lorsque nous parlons de violence et d’agressivité il s’agit de reconnaître sur quel type de relation s’établit la communication ? Quels sont les enjeux ? Les attentes ? Quels sont les processus psychologiques de transfert et contre transfert qui entrent en action ? Y-a-t’il des mécanismes de défense qui alimentent la relation … ? Enfin en situation de crise ou de violence : Quelle attitude adopter pour éviter le conflit ouvert ?

Dans les métiers relatifs aux soins et à l’accompagnement, la relation d’aide est le fondement de la communication qui s’établit avec la personne prise en charge. De même, une bonne communication vient nourrir la relation d’aide.

Dans cette démarche, le soignant apprend à observer ses propres comportements de façon à comprendre :

Comment une qualité de présence
peut induire un certain type de relation et de communication ?

Ecoute, observation, compréhension et non jugement sont les quatre piliers d’une communication non violente.

La communication verbale se travaille en mettant l’accent sur la place de l’écoute dans le dialogue, la communication non verbale s’appuie sur l’attention et l’expression par le biais du regard, du mouvement et du toucher. Tout ceci animé par la bienveillance.


Objectifs de la formation

Au cours de ces 2 jours,

  • Les participants prennent conscience de l’importance du rôle pilier que revêt leur métier. La reconnaissance de leur responsabilité leur permet de prendre du recul par rapport aux multiples difficultés relationnelles qu’ils peuvent rencontrer.
  • Cette formation a pour but de développer un « savoir être » et un « savoir faire » en approfondissant une qualité d’écoute et de présence sensible.
  • Les règles essentielles de communication sont présentées sous forme de repères et mettent l’accent sur les modalités de communication selon les divers types de situation et selon les caractéristiques des différents services.
  • La compréhension des processus de l’agressivité permet de mieux appréhender et désamorcer la dynamique violente lorsqu’elle apparaît.

Nous abordons les principes de « l’empathie, de la congruence et de l’attention positive inconditionnelle ».

  • En développant l’écoute authentique de soi et de l’autre les stagiaires sauront désamorcer les jeux de pouvoir et les mécanismes agressifs néfastes à la relation.
  • En comprenant les enjeux émotionnels de la relation les participants apprennent à utiliser le temps et l’espace de façon à prendre le recul nécessaire face aux comportements réactifs des patients et de leur proches.
  • Les soignants apprennent à reconnaitre leurs propres émotions sans s’identifier au jeu émotionnel. Ils reconnaissent aussi qu’une dynamique agressive est généralement due au principe de projection d’une souffrance non reconnue et ne s’appuie donc pas sur une réalité fondée.
  • Les exercices de respiration en conscience favorisent le centrage, l’ancrage et la libération des mécanismes émotionnels parasites. Ils permettent de demeurer présent dans la bienveillance de l’autre unie à l’estime de soi.
  • Enfin il est important de revenir sur la nécessité de se relier aux personnes ressources telles que les collègues, les responsables hiérarchiques, la famille et/ou autre.

Méthode pédagogique de la Formation

Tout contenu émotionnel est d’abord expérimenté puis analysé de façon à favoriser la confiance dans le savoir être naturel de chacun. Il ne s’agit pas pour les participants de faire « comme » mais d’expérimenter, de ressentir une « communication juste » en fonction de ce qui ils sont et de ce qu’ils savent déjà. Une large place est donnée à l’écoute des difficultés rencontrées par les participants de façon à répondre au plus près de leurs attentes. Cette approche se développe grâce à des exercices ludiques qui permettent d’apprendre sans s’ennuyer.

  • La présentation du groupe s’élabore sur la base d’exercices ludiques de communication. Cela permet à la fois de lever les mécanismes d’inhibition et de se retrouver immédiatement au cœur de la relation.
  • Il y a une constante alternance entre les exercices pratiques, le temps d’analyse et l’espace d’expression de chacun. Les temps de partage autours d’étude de cas permettent de s’approcher au plus prés des problématiques et des besoins de chacun.
  • Un diaporama en image rappelle les principes de la communication non violente
  • Les jeux de rôles favorisent une compréhension directe en utilisant le ressenti plutôt que le support mental. L’approche expérientielle permet aux participants de comprendre et d’intégrer l’union du « Savoir faire » et du « Savoir être ».
  • Des temps d’exercices respiratoires ponctuent le début et la fin de journée ainsi que les reprises après les temps de pause. Cette régularité induit une appropriation naturelle de cet outil à la fois simple et puissant pour désamorcer l’implication émotionnelle.
  • Au cours d’exercices pratiques et ludiques, les participants développent l’écoute de soi et de l’autre ainsi que le respect de la « juste distance » inhérent à une intimité dite « de proximité ». l’accent est mis sur l’importance de la parole, du silence, du regard, et du toucher.

Contenu de la formation

 Cette formation aborde les points suivants :

  • Communication non violente, de quoi parlons nous : terminologie, définitions et mode d’application.
  • Développer une qualité de présence sur la base d’une écoute active en fonction des différents services.
  • Adopter un certain type de comportement suivant les situations.
  • Accueillir l’autre dans une conscience relative au jugement qui peux s’élever sans y adhérer.
  • Rappel des bases conceptuelles : La communication au centre de la philosophie du soin.
  • Les grands principes de la communication.
  • Communication et : agressivité, violence verbale, violence physique, anxiété, angoisse, peur modérée et peur panique.
  • Communication avec l’entourage du patient.
  • Respect du cadre éthique et des limites de la Relation d’Aide.
  • Savoir dire et ne pas dire.
  • Reconnaître et respecter ce qui est exprimé verbalement et non verbalement.
  • Clarifier la racine de l’agressivité : il s’agit de reconnaître ce qui se trame derrière la réactivité : la plainte, la demande, le refus, la colère au coeur de l’agressivité.

Utiliser différents types de communication selon les situations :

  1. La communication assurant un climat de confiance.
  2. La communication en réponse à la violence.
  3. La communication en état de peur.
  4. La communication comme source de connaissance de l’autre.
  5. La communication accompagnant le geste technique.
  6. La communication comme moyen d’éducation.

Evaluations

En début de formation et en fin de journée une évaluation verbale permet de recueillir les attentes spécifiques des participants.
Une évaluation globale, verbale et écrite finalise ces 2 jours.