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Les Formations pour les professionnels de santé, les entreprises, collectivités et organisations. Et le coaching professionnel sont assurés par Nathalie Blanès.
Les pratiques de Méditation de pleine conscience, les ateliers et les retraites méditatives dans des lieux privilégiés entourés de nature, sont assurés par Mahalia Dalmasso.

Nathalie Blanès tel. +33(0)7 50 53 41 47
Mahalia Dalmasso tel. +33(0)6 66 94 50 90

Formation à l’aide de personnes

FORMATION  | par Mahalia Dalmassomahalia Dalmasso essorsante zoom

relation d aide

 Relative aux soins

La relation d'aide

De quelle façon accompagner, soutenir, sécuriser le patient et ses proches ?

La relation d’aide intègre dans sa formulation deux paramètres essentiels à sa définition, à savoir « relation » et « aide ». Cette relation est une aide en ce sens que l’attitude du praticien peut, en soi, être thérapeutique, elle constitue le fil conducteur des soins, la base de la confiance que le « soigné » met dans le « soignant ».

Ce lien s’élabore dans une rencontre entre deux personnes ou en groupe lorsque l’un des protagonistes cherche à favoriser chez l’autre une meilleure appréciation de lui-même et de ses propres ressources.

Dans les métiers relatifs aux soins et à l’accompagnement, cette relation d’aide sert de fondement à la prise en charge de la personne en souffrance.
Il convient donc de porter un regard sur soi afin d’observer ses propres comportements et analyser de quelle manière “ l’attitude ” elle même devient une aide pour l’autre,  par sa qualité de présence.

Il est important de comprendre les fondements d’une relation basée sur l’écoute et la mise en confiance du patient. Quels sont les liens ? Les projections ? Les transferts et…  ? Les contre-transferts ?
Autant de rouages qui tissent « le lien d’humanité » nécessaire à une « relation facilitante », dans un cadre institutionnel.


Aide à la personneaide a la personne

 Le savoir être

La particularité du lien relationnel dans le milieu médical ou de l’aide sociale est celui du “ prendre soin ”, élément fondamental qui influence l’ensemble des échanges.

Les mécanismes de communication spécifiques à la relation « Soignant Soigné » ne sont pas innés et s’appuient sur des principes précis. Ces règles essentielles sont donc présentées sous forme de repères et l’accent est mis sur les modalités de communication selon les divers types de situation et de pathologie.

Le dialogue, support des « soins relationnels », s’édifie sur des attitudes et des comportements et nous abordons là les principes de « l’empathie » sous ses différentes formes. « La congruence » est un autre pilier de la relation ainsi que « l’écoute » et « l’attention positive inconditionnelle ».

Au cours de cette formation il s’agit de mettre en lumière les mécanismes de la relation en abordant les fondements de la communication verbale et non verbale. Il convient aussi de repérer les mécanismes de défenses inhérents aux patients et aux soignants en analysant leur fonctionnement sur la base d’étude de cas.

Cette formation a pour but de permettre aux participants de développer ce « savoir être » de façon à s’appuyer à la fois sur un jugement clinique nécessaire, tout en favorisant l’initiative du patient afin qu’il se dirige de lui même vers sa propre solution.

En donnant à la personne aidée l’espace et la permission de s’exprimer, le soignant, libre de jugement et de parti pris entre dans une véritable « Alliance thérapeutique » avec le patient et sa famille. Cette alliance demande un engagement professionnel, un investissement authentique, une attention particulière à l’autre, lui signifiant ainsi combien sa vie a d’importance pour autrui. (Manuel de Soins Palliatifs)

Conditions de réalisation de la formation :

  • Une vaste salle permettant des déplacements est souhaitable.
  • Les personnes sont invitées à venir habillées dans une tenue souple pour favoriser les exercices respiratoires.

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La relation
" Soignant-Soigné "

 

Cette formation permet l’acquisition de connaissances et de repères nécessaires à un savoir être et un savoir faire dans la relation « Soignant-Soigné ».
Au cours d’exercices pratiques et ludiques, les participants développent le respect de la « juste distance » dans la relation à l’autre tout en demeurant pleinement présent dans une dynamique d’accompagnement.

 


Au cours de cette journée l’accent est mis sur les techniques relatives au dialogue. Le dialogue, support des « soins relationnels », n’est pas inné et s’appuie sur des principes précis de communication (question ouvertes ou fermées, formulation et reformulation, la place du geste et la place du silence). Une véritable écoute de soi et de l’autre garantit un équilibre et dissipe les jeux de pouvoir néfastes à l’autonomisation et à la responsabilisation des patients en milieu médicalisé.


L’attention est également portée sur des exercices de respiration permettant de se centrer, ainsi, la relation, en se libérant de ses mécanismes émotionnels parasites peut laisser la place à un accompagnement de qualité et répond au plus prés aux véritables besoins du patient.
Sont également abordés la place, la qualité et le pouvoir sécurisant du toucher dans les processus de communication non verbale accompagné d’exercices portant sur l’importance du regard et du silence.


Journée " aide à la personne "

Une formation ludique

 

Cette formation se déroule sur une journée et se construit autours d’un diaporama qui constitue la trame des différents sujets étudiés. Une évaluation en début de journée permet d’adapter les réponses aux attentes des participants.

La présentation du groupe s’élabore sur la base d’exercices ludiques de communication. Cela permet à la fois de lever les mécanismes d’inhibition et de se retrouver immédiatement au cœur du sujet, à savoir, le pouvoir du dialogue.
Il y a une constante alternance entre les exercices pratiques, le temps d’analyse et l’espace d’expression de chacun. Les temps de partage autours d’étude de cas  permettent de s’approcher au plus prés des problématiques et des besoins de chacun.

L’approche expérientielle sur la base de jeux de rôle permet aux participants de comprendre et d’intégrer l’union du « Savoir faire » et du « Savoir être ».


Le développement de la relation d’aide

Au cours de cette formation, les participants apprennent à :

  • Développer une qualité de présence de par une écoute active.
  • Accueillir l’autre dans un lâcher prise quant au jugement qui pourrait s’élever.
  • Reconnaître et respecter ce qui est exprimé verbalement et non verbalement.
  • Clarifier une demande : Distinguer la plainte de la demande.
  • Connaître le cadre conceptuel : Relation humaine, Aide, Soutien,  accompagnement.
  • Développer la communication dans la Relation d’Aide : Que signifie « Entendre, Ecouter, Dire, ne Pas dire… »
  • Déroulement d’un entretien en Relation d’Aide.
  • S’appuyer sur les 4 principes de base de la Relation d’Aide : Le Respect,  l’Ecoute active, l’Empathie, la Congruence.

Utiliser des différents aspects relationnels de la Relation d’Aide :

  • La relation assurant un climat de confiance.
  • La relation comme source de connaissance de l’autre.
  • La relation accompagnant le geste technique.
  • La relation comme moyen d’éducation et de prévention.
  • La relation comme support de la reconnaissance de l’autre.
  • Respecter le cadre éthique et les limites de la Relation d’Aide.

 

 Programme de formation " Relation d'aide "

 

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Programme de formation " Relation d'aide " (MD)

PROGRAMME FORMATION  | par Mahalia Dalmassomahalia Dalmasso essorsante zoom

La journée se déroule selon...

Matinée

  • Présentation des participants sur la base d’un jeu d’écoute à 2.
  • Recueil des attentes de chacun avec pour support un jeu à 3, d’observation des mécanismes de communication.
  • Analyse de l’exercice précédent de façon à comprendre les processus qui animent une relation : respiration, posture, regard, silence, ainsi que les maniements de l’écoute par le soignant.
  • Utilisation des techniques thérapeutiques de communication verbale  (reformulation, écho, reflet, clarification, focalisation, confrontation). Jeu de rôle comme support d’étude des différents aspects de la relation d’aide.
  • Exercices mettant en jeu les mécanismes émotionnels liés à la juste distance, respect du territoire et de l’espace vital, accompagnés d’exercices respiratoires permettant, à tout moment, de se centrer.
  • Etude des mécanismes de défense illustrés par des exemples vécus par les soignants.

Analyse des particularités de la relation  Soignant- Soigné  en milieu hospitalier :  

  • Communication et agressivité,
  • Communication et anxiété,
  • Communication et douleur aigue ou chronique
  • Communication et fin de vie

Après-Midi

  • La place du toucher : « L’art de soigner commence par l’art du toucher ». Exercices pratiques suivis de mise en situation sous la forme de jeux de rôle. Les caractéristiques d’un toucher contenant, sécurisant, apaisant sont une invitation pour le patient à se poser en confiance.
  • Définition et compréhension des phénomènes d’empathie, de congruence et d’attention positive inconditionnelle.
  • La place des mécanismes émotionnels dans la relation d’aide : Quelle est la nature de l’émotion? A quoi sert-elle ? Que signifie « accueillir une émotion »? Comment la travailler ? (4 types d’expériences émotionnelles : simples, complexes, réprimées, pseudo émotions). Exploration du rôle prépondérant de la respiration dans le processus émotionnel.
  • Quelques rappels quant à l’éthique, la déontologie, le champ d’action et les limites à la relation d’aide.
  • Les 10 questions de Carl ROGERS qui permettent de se positionner par rapport à une « check-list », repère et outil indispensable pour une relation d’aide.
  • Bilan et évaluation de la journée écoulée

 

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Formation aux soins palliatifs (MD)

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Personnels soignants et aidants à domicile

 

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La prise en charge palliative & accompagnateurs fin de vie

Les progrès dans le champ de la santé génèrent une augmentation de l’espérance de vie. De ce fait de nombreuses personnes voient la durée de leur existence allongée, dont certaines présentent des maladies chroniques complexes, des pathologies dites « de longue durée » ou bien encore présentent des handicaps de plus en plus sévères. Hors, selon la définition de la loi, toute personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale, doit pouvoir bénéficier de soins spécifiques, relevant « de soins palliatifs ».

Cette prise en charge consiste en des soins actifs, délivrés dans une approche globale et interdisciplinaire, dont l’objectif est de soulager les douleurs physiques et autres symptômes s’y rattachant. Cet accompagnement prend aussi en compte les souffrances psychiques, les difficultés sociales et la détresse spirituelle.

Les soins palliatifs ont donc pour mission de mettre en œuvre une vaste prise en charge dont les soins prodigués, le sont de manière à privilégier la meilleure qualité de vie possible.

Ces soins s’adressent au patient, sa famille et à ses proches, à domicile et en institution. La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font également partie de la démarche palliative.


Traitement palliatif

 

Les soignants en première ligne

La « loi Léonetti », depuis 2005 apporte des réponses et des repères quant à la conduite à tenir face à la personne mourante ou en traitement palliatif. Le cadre est posé, les conduites à tenir sont claires, tout en insistant sur le fait que chaque situation présente des particularités.


Mais qu’en est-il de la connaissance de cette loi et des conditions de son application ? Est-elle communément considérée et vécue comme un soutien par les acteurs de soins ? Au delà des principes exposés dans la loi, que se passe-t-il sur le terrain, dans la réalité quotidienne des institutions et à domicile ?


Quelles réponses sont apportées aux difficultés qui jalonnent le vécu des soignants ?


Palliatif

 

Une displine médicale à part entière

En participant à cette formation les soignants prennent conscience du fait que les soins palliatifs constituent désormais une discipline médicale à part entière dont les notions couvrent le champ médical et para médical ainsi que d’autres disciplines dont la psychologie, la philosophie et l’éthique.

Cette approche fondamentale de l’humain rappelle aux professionnels de la santé que leur fonction est d’accompagner l'autre dans une rencontre, singulière. L’accent est mis sur la nécessité d’une collaboration interdisciplinaire qui seule rend possible la communication entre les différents intervenants auprès du malade et la prise en charge de ce dernier. (référence du Manuel de soins palliatifs, ouvrage coordonné par D.Jacquemin).

Cette formation insiste sur les aspects pragmatiques des soins au quotidien, accompagnés de leurs lots de difficultés et de questionnement. Cette approche permet une libre circulation de parole. Les avis partagés, dans leur diversité, leurs points communs et leurs différences, portent le groupe vers un cheminement basé sur la réflexion.

 


 

Condition et réalisation de la formation

Cette formation ne demande pas de conditions spécifiques si ce n’est un espace suffisant pour réaliser des jeux de rôle à 2 ou à 3.

De nombreux documents de références sont remis aux soignants lors de la formation.

 


 

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Constat et fondement de la formation (MD)

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soin palliatifs

Un savoir-être et un savoir-faire

Cette formation permet l’acquisition de connaissances et de repères nécessaires à un savoir être et un savoir faire dans la relation « Soignant-Soigné ».

La fin de vie est un moment si particulier et interpellant qu’il est resté longtemps dans le silence. Grace à la « loi Léonetti » puis la « loi Léonetti - Claeys » nous avons maintenant un cadre législatif et de conduite à tenir, de référence.

D’autre part les soins palliatifs sont depuis une vingtaine d’années reconnus comme des soins spécifiques qui jouent un rôle considérable pour la personne en partance et ses proches.

L’aide à domicile et l’auxiliaire de vie accompagnent les bénéficiaires quel que soit leur état de santé et sont parfois très démunies devant des situations interpellantes auxquelles elles ne sont pas préparées. De ce fait elles ne peuvent apporter de réponse par manque de connaissances.

En milieu hospitalier les soignants travaillent en équipe et bénéficient d’un temps de transmission des soins. Par contre, travaillant seule au domicile, la personne aidante, bien qu’elle soit isolée, est cependant celle qui recueille le plus d’informations sur l’état de santé du bénéficiaire. Elle partage en effet et bien souvent avec la personne malade, davantage de temps que les soignants et parfois même la famille.

Nous savons, aux vues de l’évolution démographique de notre région, que le nombre de fin de vie à domicile est en forte augmentation. De ce point de vue, le rôle de l’auxiliaire de vie et de l’aide à domicile est très important, nous pouvons même dire qu’elle joue un rôle pivot dans cette prise en charge spécifique.

La spécificité de cette prise en charge est en train d’évoluer et il est souvent demandé aux aidants(es) à domicile d’effectuer des actes tels que l’aide à la toilette, la prise de médicaments, la surveillance de certains symptômes, la nutrition, l’hydratation, la miction … Sans le vouloir et afin de répondre aux besoins des bénéficiaires nous assistons à un glissement de fonction et l’auxiliaire de vie assume souvent par simple humanité, le rôle de garde malade.

Cette formation répond à la nécessité de clarifier les limites de ce qui relève des spécificités de l’auxiliaire de vie et de l’aide à domicile.
Elle permet aussi de donner des outils de communication, d’accompagnement dans la relation d’aide ainsi que les conduites à tenir en fonction de la diversité des situations telles que les maladies chroniques, les problèmes respiratoires, le suivi de la douleur, la phase terminale, les personnes à appeler en cas d’urgence …

Cette formation donne aussi les outils pratiques de « Toucher-détente » afin de développer les techniques de communication verbale et non verbale qui renforce la qualité bienveillante de la relation.


Loi Léonetti

Construite sur 2 journées, cette formation apporte un éclairage sur les différents principes de cette loi et de son application, notamment du point de vue législatif en s’appuyant sur des situations concrètes de façon à répondre au plus près aux questionnements de terrain. Les définitions essentielles telles que l’acharnement thérapeutique, l’euthanasie et la sédation, les directives anticipées et la personne de confiance sont exposées et discutées sur la base d’étude de cas proposés par les participants.

Les grandes lignes de la prise en charge de la douleur physique sont exposées avec notamment l’utilisation des échelles d’évaluation dans la prise en charge de la douleur et la nécessité d’anticiper la médication avant les mobilisations ou les examens invasifs.

Une étude approfondie porte sur : la souffrance psychique, l’importance des soins de confort, la place de la communication avec le patient et la famille, le dialogue au sein même de l’équipe soignante et  la nécessité de l’existence d’un comité d’éthique.
Un temps de réflexion et de dialogue aborde le sujet des soins prodigués au corps de défunt, le transfert du corps et le rendu des affaires, autant d’actions, chargées d’une forte dimension émotionnelle.

Sont également abordés les sujets de l’aide apportée par les associations de bénévoles.
Enfin, Quel soutien proposer face au questionnement existentiel des patients comme des soignants ?

Supports pédagogiques

  • Un dossier pédagogique sera remis à chaque participant, comprenant le programme  de l’action et les références de l’intervenant.
  • Supports de cours et documents techniques remis aux participants reprenant l’ensemble des modules présentés.
  • Echelles d’évaluation de la douleur.
  • Echelle d'évaluation du niveau d'épuissement professionnel (échelle de Maslach).

voir l'article de loi


 

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Formation fin de vie & prise en charge palliative (MD)

PROGRAMME DE FORMATION  | par Mahalia Dalmassomahalia Dalmasso essorsante zoom

Programme

OBJECTIFS

 

  • Connaître la loi LEONETTI-CLAEYS : Les directives anticipées, la personne de confiance, la procédure collégiale, le droit à la sédation, les prescriptions anticipées.

  • Respecter le cadre d’intervention de la prise en charge.

  • Savoir se positionner comme « référent accompagnateur de fin de vie ».

  • Différencier les différentes structures intervenant sur les Soins Palliatifs.

  • Savoir utiliser les techniques de Toucher détente.

  • Connaitre les conduites à tenir selon les spécificités des phases du mourir.

 

CONTENU PÉDAGOGIQUE

 

De nombreux exercices alternent avec des temps de réflexion autour des sujets suivants :

 

1. Contenu de la séquence

Les bases de la prise en charge en soins palliatifs au domicile

  • Présentation et recueil des attentes.

  • Présentation globale de la formation soutenue par des temps d’échanges sur les situations vécues.

  • La place des émotions.

  • Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?

  • Différence entre « Altruisme empathie et contagion émotionnelle ».

  • Ecoute de soi pour optimiser le prendre soin de l’autre.

 

2. Contenu de la séquence :

Qu’est-ce que « un projet de vie en SP ? »

  • Prise en charge interdisciplinaire et le rôle de chacun.

  • La place de l’assistante sociale.

  • Prises en charges financières : APA - PCH - Fond palliatif et CPAM - Conseil départemental - CAF : Congés de solidarité familiale - Allocation journalière pour fin de vie présentation et définition des différents niveaux de prise en charge en SP.

  • Etablissement de santé - à domicile - Etablissement et services médico sociaux - HAD - EMSP - USP - Réseaux - LISP - SSIAD – EHPAD

 

3. Contenu de la séquence :

Quelle conduite à tenir suivant les phases de la maladie ?

  • Quelle conduite à tenir en cas d’urgence ?

  • Quelle conduite à tenir face à la douleur physique et la souffrance psychique ?

  • Spécificités des différentes maladies : Cancer - SLA - Alzheimer et autres.

  • Les symptômes à surveiller.

  • Définition des différentes phases du mourir : Phase palliative - terminale – Agonie

  • Echelle d’évaluation de la douleur.

  • Principe du double effet.

  • Effets indésirables à surveiller pour un traitement morphinique.

  • Echelle d’évaluation de la douleur et des différents symptômes d’inconfort.

 

4. Contenu de la séquence :

La loi Léonetti-Claeys

  • Définition : Sédation - Euthanasie - Obstination déraisonnable.

  • Quelle peine encourue en France pour un acte d’euthanasie ?

  • Les droits du patient.

  • La personne de confiance.

  • Les Directives anticipées.

  • La procédure collégiale.

  • Le rôle de chacun : Médecin généraliste - Médecin spécialiste - IDE - AS - Assistante sociale - Auxiliaire de vie et Aide à domicile.

Visionnage du film « Un homme qui demande à mourir »  

 

5. Contenu de la séquence :

La relation d’aide et la Communication Non Violente

Ateliers d’écoute avec :

  • Rappel des fondements de la communication non violente CNV

 

Les Piliers de la Communication :

  • Ecoute - Empathie - Congruence - Non jugement - Bienveillance-inconditionnelle.
  • Qui dit quoi et à qui ?
  • Répondre plutôt que de réagir.
  • Prévenir la contagion émotionnelle.
  • Renforcer l’aptitude à agir et communiquer avec bienveillance.
  • La place de la spiritualité et du questionnement existentiel.

 

6. Contenu de la séquence :

Le « Toucher détente » au service de la relation

  • Eveiller la sensibilité du toucher
  • Développer sa propre écoute corporelle afin de se positionner de façon équilibrée, détendue et souple.
  • Ressentir et respecter la « juste distance ».
  • Découvrir et décoder le langage corporel, ses signes et ses gestes.
  • Différencier la qualité du « toucher » suivant s’il s’agit d’un accompagnement à visée de relaxation, prise en charge de la douleur, soins palliatifs ou phase terminale.
  • Mise en pratique des techniques spécifiques aux différentes parties du corps.
  • Adapter les huiles végétales et essentielles suivant l’état, le désir et les besoins du patient. Savoir accueillir le silence ou la parole du patient.

 

Différencier les touchers dans la relation soignant-soigné :

  • Toucher relationnel
  • Toucher relaxant
  • Toucher contenant
  • Toucher dynamisant
  • Toucher apaisant

 

En tant qu’accompagnant, la personne aidante est confrontée au corps de l’autre et à la dimension thérapeutique du toucher : ces aspects sont indissociables du contact humain auquel il donne lieu, (extrait de l’ouvrage « Le toucher dans la relation soignant- soigné » à l’intention des IFSI.)

Le « toucher-détente » s’inscrit dans une démarche de prise en charge globale, ce qui signifie une certaine attitude dans le prendre soin de l’autre indispensable dans la phase de fin de vie.
Cette approche, définie par Joël SAVATOFSKI, est « avant tout l’expression d’une attention bienveillante qui prend forme grâce au toucher ».

Ce soin, par ses applications concrètes, permet de créer du lien, de détendre, d’apaiser, de contenir, de rassurer, de réconforter, de communiquer et aussi, tout simplement de procurer du bien-être. Cette démarche s’inscrit pleinement dans les soins d’accompagnement et de relation d’aide et de fin de vie.

Le « toucher-détente » est un outil simple et efficace à la portée de tous les aidants.

 

Aide à domicile, auxiliaire de vie.

  • Ce soin permet au bénéficiaire de retrouver une sensation d’intégrité corporelle ainsi qu’un bien être psychique.
  • Par le biais du Toucher, un lien de confiance s’établit, facilitant la relation dans les moments délicats de la fin de vie.
  • Au cours de cette formation l’accent est mis sur la pratique de techniques simples, fiables et concrètes, adaptées aux souhaits des bénéficiaires. (Toucher détente au niveau : mains, bras pieds, tête, visage).
  • Utiliser le toucher détente en milieu hospitalier nécessite une connaissance technique de cette pratique ainsi que la compréhension des mécanismes émotionnels liés au toucher.
  • Pour « être » dans un toucher « juste », il convient de développer un sens de la communication verbale et non verbale de manière à répondre de façon à la fois technique et intuitive à la demande et l’état du patient : « proposer sans imposer ».

 

MÉTHODE PÉDAGOGIQUE

 

L’intervalle de temps entre les 2 journées de formation, favorise une véritable acquisition des moyens proposés.
Ce temps d’intégration permet l’application pragmatique de ce qui a été abordé en cours.

  • Le résultat de ces expériences est repris et analysé la semaine suivante de façon à répondre au plus près aux difficultés éventuellement rencontrées.

  • La multiplicité des échanges permet à chacun de se relier à ses collègues en reconnaissant les difficultés relatives à ce type d’accompagnement.

  • Une attention particulière est portée sur la richesse de la diversité au sein du groupe.

  • La présentation du groupe s’élabore sur la base d’exercices ludiques de communication.

  • Cela permet à la fois de lever les mécanismes d’inhibition et de se retrouver immédiatement au cœur de la relation.

  • Les temps de partage et d’analyse autours d’études de cas permettent de s’approcher au plus près des problématiques et des besoins de chacun.

  • Un diaporama rappelle les principes de la communication et de l’accompagnement.

  • L’alternance entre les exercices pratiques et l’espace d’expression de chacun favorise une compréhension directe en utilisant le ressenti plutôt que le support mental.
    L’approche expérientielle permet aux participants de comprendre et d’intégrer l’union du « Savoir-faire » et du « Savoir-être ».

  • Des temps d’exercices respiratoires ponctuent le début et la fin de journée ainsi que les reprises après les temps de pause. Cette régularité induit une appropriation naturelle de cet outil à la fois simple et puissant pour désamorcer l’implication émotionnelle.

  • Au cours d’exercices pratiques, les participants développent l’écoute de soi et de l’autre ainsi que le respect de la « juste distance » inhérent à une intimité dite « de proximité professionnelle ». L’accent est mis sur l’importance, du silence, de la parole, du regard, et du toucher.

  • Cette approche se développe grâce à des exercices ludiques qui permettent d’apprendre sans s’ennuyer.

 

PROPOSITION DE CONVENTION,
me consulter.

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Méditation de la Pleine Conscience (MD)

FORMATION  | par Mahalia Dalmassomahalia Dalmasso essorsante zoom

Support thérapeutique pour patients et soignants

En milieu hospitalier, sans doute encore plus qu’ailleurs, les sources de stress sont nombreuses. Les soignants sont continuellement confrontés à la souffrance des patients, à l’agitation des services, à un surcroit de travail, à la lourdeur des charges…  alors, il se peut qu’un questionnement existentiel apparaisse, accompagné d’une quête de sens et d’un besoin évident de trouver un espace de calme intérieur.


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La méditation
en milieu hospitalier

Depuis quelques dizaines d’années, la méditation a fait son apparition en occident.

Longtemps pratiquée par quelques adeptes qui suscitaient à la fois crainte et curiosité, la pratique de « la pleine conscience » est aujourd’hui reconnue comme une véritable pratique thérapeutique et elle reçoit ses lettres de noblesse en entrant par la grande porte dans le milieu hospitalier.

 

Aux Etats Unis, le professeur Jon KABAT-ZINN a ouvert la voie du milieu hospitalier, il yProfesseur Jon Kabat Zinn a plus de 30 ans, en fondant la « stress reduction clinic ».
Il est actuellement le directeur du « Center for Mindfulness in medecine, health care and society », et professeur de médecine à l’université du Massachusetts. Ce scientifique a créé et introduit la pratique MBSR (réduction du stress basé sur la pleine conscience) dans plus de 300 hôpitaux.

A Paris, Christophe ANDRE, médecin psychiatre à l’hôpital Ste Anne, utilise les techniques de la pleine conscience avec ses patients.

A Lyon, Vivianne BELLEOUD, médecin algologue, propose les pratiques de MBSR (réduction du stress fondée sur la pleine conscience) aux patients atteints de fibromyalgie et de douleurs neuropathiques.

A Meyzieu, à la clinique Lyon lumière, la méditation est utilisée depuis plusieurs années. Le médecin psychiatre et neurologue Frédéric ROSENFELD, interviewé par une journaliste du périodique « Ca m’intéresse » dit ceci : « On m’a débauché de mon ancien poste pour que je pratique la méditation dans la clinique, j’y enseigne la MBCT (thérapie cognitive fondée sur la pleine conscience) pour prévenir les rechutes dépressives et soulager les détresses psychiques. »

A Lille, au CHRU, plusieurs conférences ont eu lieu sur le thème de «  la pleine conscience ». Le médecin psychiatre, Dominique SERVENT, responsable de l’unité spécialisée sur le stress et l’anxiété, nous dit : «  nous avons adapté les techniques millénaires de la méditation aux contingences de la vie moderne. Elle est utile dans la majorité des problèmes de santé et un nombre croissant de patients viennent sur prescription de leur médecin traitant. »

Cet engouement est porté en France par quelques figures connues de tous, dont Mathieu RICARD qui après une thèse en génétique cellulaire, décide d’abandonner la voie des études scientifiques pour s’engager sur celle de la pratique méditative. Il écrit alors « l’art de la méditation », une réflexion sur l’essence et les moyens de transformation des processus psychiques.

Les techniques, de relaxation et de méditation sont inspirées des pratiques orientales, elles sont utilisées en tant que support thérapeutique pour les patients et dans le cadre du soutien des soignants.

Au journal de 20h, sur une grande chaine publique, un reportage rapporte que 50 % des arrêts maladie sont dus à une accumulation de stress. Les images suivantes montrent comment certains directeurs de grande société (banque et autre) ont mis en place dans leur établissement, une séance hebdomadaire de méditation, pendant 45’ dans le temps de travail. Les employés apprécient particulièrement ce temps de ressourcement et expliquent comment leur rythme de vie s’en trouve adouci tout en favorisant la concentration et le rendement.

Alors pourquoi pas à l’hôpital, lieu où le stress se vit au quotidien, dans la lourdeur des taches et la souffrance de la charge émotionnelle ?


La méditation de pleine conscience

Au cours de ces 2 journées, les participants apprennent à développer un état dit de “ Pleine conscience ” grâce à une série d’exercices dont l’observation des sensations physiques et la reconnaissance de la dynamique émotionnelle, tout d’abord de façon guidée puis de façon autonome et silencieuse. Dans le même temps, cette écoute permet de développer un ancrage dans la « réalité de ce qui est », « ici et maintenant ». Ces 2 actions conjointes prennent appui sur le souffle et libèrent l’esprit de ses habitudes délétères.


Les bénéfices de la pleine conscience

La méditation de pleine conscience permet de reconnaître et de respecter son propre ressenti et de fait améliore la qualité de communication au sein de l’équipe, avec les patients et leur famille.

Grace à ces exercices, il n’est pas question de créer un état de vide psychique, c’est au contraire une qualité d’être, dite de « pleine conscience », qui se déploie, instant après instant. Cet état de présence, permet d’éviter les réactivités au flot des évènements extérieurs, que ce soit dans le cadre professionnel, chez soi ou bien même au coeur de l’agitation environnante.

La présence dans le « ici et maintenant » se révèle naturellement, libre d’effort et de but à atteindre.

Une idée fausse concernant cet état de calme serait de l’assimiler à un état de vide qui couperait le pratiquant de ses émotions et du monde qui l’entoure. Bien au contraire, cette nouvelle façon de se relier à la réalité, apporte un sens plus profond de la proximité de tous les êtres et un sentiment de bienveillance naturelle accompagne ce cheminement de la conscience.


La méditation pour tous

A la différence de la relaxation qui vise le relâchement du tonus musculaire et du mental, la méditation implique au contraire une vigilance qui permet de développer une plus grande capacité de concentration.

Cette formation propose une série d’exercices simples et adaptés à tous, de manière à ce que chacun évolue dans le territoire intime de sa psyché (tout ce qui constitue le mental et ses processus), porté par l’action de la respiration, sur la base d’une posture assise et confortable.

Il ne s’agit pas de chercher à transformer le contenu de la psyché mais plutôt d’observer son fonctionnement de manière à avoir une action sur ses mécanismes erronés. L’action thérapeutique de la méditation prend effet grâce à la distance mise par le « moi je » par rapport aux mouvements incessants des pensées et des émotions qui apparaissent et disparaissent.

Lorsque l’esprit, trop préoccupé entre en « surchauffe » nous parlons d’agitation mentale. Cette cogitation, lorsqu’elle devient habituelle est à l’origine de l’insomnie et de mécanismes compensatoires. Elle constitue une source de stress qui évolue parfois vers des états anxieux, puis dépressifs, mettant en danger l’équilibre physique et psychique de la personne.


La méditation en toutes circonstances
Formation sur 2 jours

Au cours de ces 2 journées il convient de découvrir et d’expérimenter les fondements du « yoga » de l’esprit, techniques millénaires dont la force est de pouvoir s’adapter à tous. Le terme « yoga » signifie « entrainement », de cette façon l’esprit va donc s’entrainer à développer 2 qualités : celles de la concentration et celle du lâcher prise.
Appliquées au monde du travail ces qualités permettent d’aborder la réalisation des taches avec davantage de calme et de vigilance.
De retour chez soi, la pratique de la méditation durant 10 minutes, joue le rôle du sas de décompression. C’est aussi ce que je nomme la douche de l’esprit. L’attention, portée par le souffle, permet de calmer l’agitation du corps, de la parole et de l’esprit et ainsi le flux des pensées se ralentit, laissant la place à 10 minutes de vrai repos, 10 minutes de vacances méritées et nécessaires. Ce processus très simple constitue le meilleur allié pour une vie saine et équilibrée.

Au bout de quelques temps d’entrainement, les adeptes de cette approche pourront l’appliquer en toutes circonstances : dans le cadre professionnel, chez soi, dans les embouteillages, dans l’agitation d’une grande surface etc...

Comment demeurer calme quand tout s’agite autours de soi ?

« Il ne s’agit pas de chercher à échapper à la tempête,
mais d’apprendre à danser sous la pluie...»


Christophe André, psychiatre, appelle cela « l’art du changement non violent ».  Jon Kabat-Zinn, Dr en biologie moléculaire écrit : « Considérez le temps que vous consacrez à la pratique méditative comme un temps de présence à vous même, et qui peut transformer votre vie. »

Je rajouterais ceci : « L’existence étant constituée d’une continuité d’instants, c’est en transformant la qualité d’être dans l’instant que la vie se transforme. »

FORMATION sur 2 jours

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